Paroles, Paroles, Paroles

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"Laisse-moi te dire..."

Paroles Mû
Musique et interprétation Martin Cadeau
(texte et musique protéges)

*

Puisque nos routes se séparent
A ce moment de notre histoire
Exactement là.
Maintenant. Là.
Puisque tes pas te portent ailleurs
Que mes regards se posent ailleurs
Puisque tes mains iront refaire
Ce que mes mains ont pu défaire
Puisque tes yeux pourront sourire
A des matins en devenir
Puisque ma bouche pourra redire
Les mêmes mots sans en souffrir
Puisque c'est toi, puisque c'est moi
Puisque bientôt, puisque déjà
Puisqu'on est là
Laisse-moi te dire
Maintenant, là.

Laisse-moi te dire combien fut beau
Ce voyage en Eldorado
Qu'on a partagé toi et moi
Laisse-moi te dire combien fut doux
Cet amour étrange et fou
Qu'on a inventé toi et moi
Laisse-moi te dire combien fut femme
Celle qui t'a prêté son âme
Pour qu'à nouveau tu crois en toi
Laisse-moi te dire mes paysages
Mes fulgurances et mes orages
Mes mots, mes cris, mes joies, mes rages
Laisse-moi te dire que notre histoire
Reste gravée dans ma mémoire
Et inscrite à jamais sur ma peau
Sur ma peau, sur ma peau, sur ma peau....

Texte déposé à la S.G.D.L.
sous le n°2003.03.0213

"Hé Toi"

"Hé Toi"
Paroles Mû
Musique et interprétation Martin CADEAU
(musique et texte protégés)

Hé ! toi
Toi qui me, toi que je
Toi qui playes, toi qui joues
Toi qui cherches les clés
De tes tiroirs secrets
Hé ! toi
Toi qui me, qui me plais
Toi qui te, qui te tais
Toi qui connais les clés
De mes rêves secrets
Moi je
Moi je te, moi je me
Moi aussi je me tais
Mais je connais la clé
Qui ouvre tes pensées
Hé ! you
Si tu me, si je te
Si au moins tu disais
Juste un mot, un mot clé
Un do, un mi, un ré
Quand tu
Quand tu me, quand je te
Quand on se, si tu veux
Il suffit de si peu
Pour qu'on se prenne au jeu
Mais pour
Pour que je, pour que tu
Pour que nous, qui l'eut cru ?
Dis-moi où sont les clés
De tes rêves secrets
Hé ! you
Toi qui joues, toi qui playes
Toi qui là, toi qui ré
Toi qui te, te complais
Dans des sons communiés
Hé ! toi
Je te donne mes clés
Je te donne, je te donne, je te donne mes clés...

Texte déposé à la SGDL
sous le n° 2003 03 0213

Des mots doux

Dis
Dis-moi, dis-moi, dis
Dis-moi des mots doux
Des mots très gentils, vraiment très gentils
Dis
Dis-moi, dis-moi, dis
Dis-moi des mots fous
Des mots parapluie, des guilis-guilis
Dis
Dis-moi, dis-moi, dis
Dis-moi des mots vrais
Des mots vérité qu'on ne dit jamais
Si
Si tu me dis, si
Partons loin d'ici je te dirai oui
Si
Si tu me dis, si
Dis-moi, dis-moi oui
Dis-moi, dis-moi tout
Dis-moi qu'on est fou, qu'on est fou à lier
Si
Jamais on te dit
Que je suis folie
Que je suis furie
Que même en hiver
Je marche pieds nus dans les caniveaux
Dis
Dis que tu le sais
Tu le sais déjà
Et
Et redis-le moi que tu crois en moi
De haut jusqu'en bas, de bas jusqu'en haut
Puis
Dis-moi, dis-moi, dis
Dis-moi des mots doux, dis-moi des mots fous, dis-moi des mots vrais

Texte déposé à la SGDL
sous le n° 2003 03 0213

Le Miroir

Je ne sais plus Je ne sais pas
Ni d'où je viens ni où je vais
Mes hiers j'les ai oubliés
Où donc me porteront mes pas ?
Je ne sais plus Je ne sais pas
Ni qui je suis ni qui tu es
Si encore je me reconnais
Dans ce miroir accroché là

Reflet de toi reflet de moi
Reflet de nous reflet d'un tout

Je ne sais plus Je ne sais pas
Où vont ces mots qu'on ne dit pas
Informulés infécondés
Où vont-ils donc ? dis-le moi
Je ne sais pas Je ne sais plus
Où vont ces gestes inconnus
Qui dansent entre toi et moi
Dans ce miroir accroché là

Refrain

Je ne sais plus Je ne sais pas
Ce que je veux Ce que tu crois
Ce qui existe Ce qui n'est pas
Dans ce présent à l'imparfait
Je ne sais pas Je ne sais plus
Ce que tu veux Ce que tu sais
Si encore tu te reconnais
Dans ce miroir accroché là

Refrain

Je ne sais pas Je ne sais pas
Si encore tu nous reconnais
Dans ce miroir accroché là....
Dans ce miroir accroché là....

Texte déposé à la SGDL
sous le n° 2003030213

Elle dit

Elle dit qu'elle ne sait plus
Où elle a mis son coeur
Si elle l'a donné Si elle l'a perdu
Ou si elle l'a prêté à un inconnu
Venu d'ailleurs
Juste de passage
Dans son payage
Un soir d'orage

Mémory tu t'enfuis, tu me fuis

Elle dit qu'elle ne sait plus
Où le désir s'inscrit
Si elle l'a gravé telle caligraphie
Ou si elle l'a gommé à un moment perdu
Venu d'ailleurs
Juste de passage
Dans son paysage
Un soir d'outrage

Mémory tu t'enfuis, tu me fuis

Elle dit qu'elle ne sait plus
Où elle a mis l'amour
Si elle l'a enterré tout au fond de la cour
Ou si elle l'a rangé sous son oreiller
Ou bien ailleurs
Comme un message
Qui dit "sois sage"
Dans son paysage

Mémory tu t'enfuis, tu me fuis

Elle dit qu'elle ne sait plus
Que c'est sans importance
Que seuls les mots qui dansent
Seront les bienvenus
Au bout de ses silences
Qu'elle n'est que de passage, que de passage, que de passage....

Texte déposé à la S.G.D.L.
sous le n° 2003.03.0213

Paroles cherchent Musique

*

De l'enfance elle gardait
Un goût pour le secret
Des souvenirs obliques
Et comme anesthésiés
L'amour énigmatique
De parents désolés
La chaleur la présence
Et puis les soirs d'hiver
L'odeur d'amande amère
Emanant du silence
De ses après-midi
La blancheur des matins
Quand le ciel assassin
Eclairait sa peau nue

Totalement intro
Passionnément extra
Esquisse 3 pas de danse
Sur rythme latino
Puis s'enferme en absence
Et se la joue solo

Sa recherche effrénée
De sensations étranges
L'ont menée à tenter
De bien curieux mélanges
Sans pouvoir exprimer
Ce qui la tourmentait
Folie douce et sagesse
Alternaient en cadence
Extra les soirs d'ivresse
Intro quand elle y pense

Totalement intro
Passionnément extra
Esquisse 3 pas dedanse
Sur rythme latino
Puis s'enferme en absence
Et se la joue solo

BIS, TER......

Texte déposé à la SDL
Sous le n°2003.03.0213

Paroles cherchent Musique

*

Mémoire overdosée
de souvenirs entassés
laisse couler le flot limpide de mes mots
pour que du fond de ma narcose
je jaillisse et explose
en mille sons ré-inventés
en mille signes imaginés
en mille images jamais fixées
par le liquide de mon encre
Relâche ! relâche !

Synapses saturés
d'impostures passées
ouvrez grand vos écluses avant que je ne m'use
pour que du fond de mon sommeil
je crie et me rebelle
en mille mots non falsifiés
en mille traces retrouvées
en mille échos jamais fixés
par le liquide de mon encore
Relâche ! relâche !

Coeur encore encombré
de tes amours figées
secoue ta carapace avant que je me casse
pour que du fond de mon chagrin
je renaisse un matin
en mille désirs inavoués
en mille joies à explorer
en mille mots jamais fixés
par le liquide de mon encre
Relâche ! relâche !

(Déposé SGDL)

Paroles cherchent Musique

*

Toi je te veux orpheline
Sans père ni mère. Sans avant
Sans frère ni soeur. Sans racine
Libre de coeur. Sans enfant.
Toi je te veux sans passé
Vierge de tous tes souvenirs
Dans ta plus parfaite nudité
Seule. Seule avec ton rire.

Toi je te veux insoumise
Sans lien ni chaine. Sans entrave
Et sans rien qui te divise
Libre de tout. Non esclave
Toi je te veux sans douleur
Vierge de tous tes chagrins
Dans ta plus parfaite impudeur
Seule. Seule avec tes mains.

Toi je te veux différente
Humaine et divine à la fois
Toi je te veux comme amante
Soeur. Mère. Amie. Rien qu'à moi
Toi je te veux sans orage
Vierge de tous tes tourments
Dans ton plus parfait dénuement
Riche seulement de tout ton âge

Toi je te veux pour toujours
Muse et sculpteur de notre amour

(MCB 2002, déposé SGDL)

Paroles cherchent Musique

*

Là-bas, je veux aller là-bas
toucher du bout des doigts
la ligne d'horizon
Là-bas, je veux aller là-bas
et d'autres comme moi
très bientôt me suivront
Là-bas, je sais bien que là-bas
au-delà de ces toits
il n'y a pas de canons

Pas de peurs, pas de cris
tout au long de la nuit
Pas de sang sur les murs
de terreur, de torture
Pas de loi bafouée
de fierté piétinée
Pas d'enfants sacrifiés
chaque jour que dieu fait
Pas de bombes enfouies
sous la terre qui nourrit
Mais des fruits mais du blé
et des fleurs d'oranger
Mais des fruits mais du blé
et des fleurs d'oranger
Pas de guerre surtout
Pas de guerre surtout

Là-bas, je veux aller là-bas
toucher du bout des doigts
La ligne d'horizon
Là-bas, je sais bien que là-bas
au-delà de ces toits
Il n'y pas de canon.....

(Texte déposé SGDL)

Paroles cherchent Musique

*

A l'heure du bouillon de minuit
Je marche dans mes flaques d'eau salée
Et je vois la mer qui s'enfuit
A la poursuite de ses marées
Si je savais comment faire
Si je savais comment faire
Je construirais une île

A l'aube éclatée qui s'ensuit
Je crie qu'il faut beaucoup s'aimer
Qu'il faut inscrire dans le granit
Les mots qui servent à pardonner
Si je savais comment faire
Si je savais comment faire
Je construirais Ton île

Quand le soleil est au zénith
J'ouvre des yeux tout extasiés
Je grave en moi l'instant d'ici
Pour que demain ne puisse l'ôter
Si je savais comment faire
Si je savais comment faire
Je construirais Mon île.

(Déposé SGDL)